Ma vision pour Monthey: 4. Formation et emploi

Monthey a un passé industriel et les montheysannes et montheysans en sont fiers. Depuis le milieu du XIXe siècle, et grâce à son industrie florissante, la ville s’est construite à vitesse grand V pour être la deuxième ville du Valais, habitée de bientôt 18’000 âmes. Aujourd’hui, les rapports ne sont plus les mêmes. La place industrielle dépend d’un marché international et nous ne maîtrisons pas tous les facteurs. Les Montheysans ne travaillent plus sur leur lieu de vie et ils sont souvent appelés à l’extérieur pour leurs activités professionnelles.

Un point fort est à relever : BioArk, un « incubateur de start-ups », a fait ses preuves sur le site chimique et la future structure BioArk 2 recevra sans aucun doute le même succès.

Aujourd’hui la tendance doit être globalement inversée. La ville doit être sexy aux yeux des entreprises qui souhaiteraient s’installer dans la région. La municipalité doit absolument prendre des mesures pour renforcer son attractivité et offrir un cadre d’accueil idéal.

Tout d’abord, nous devons offrir une main d’oeuvre qualifiée et une formation professionnelle forte, afin que des entreprises profitent de cette « matière première ». Nous devons également projeter les emplois de demain. Le défi du XXIe siécle c’est l’énergie! Monthey a un place stratégique: située entre le site de CIMO, la SATOM et Chavalon, sa proximité géographique de lieux comme l’EPFL et la présences de lieux comme Gessimo sont des éléments tout à fait exceptionnels à saisir pour développer des industries pérennes dans les nouvelles technologies. Le terreau est là, il faut le cultiver.

Mesures concrètes :

  • Développer le centre CIMO comme centre de formation professionnel, et collaborer étroitement avec le département cantonal et le site chimique pour élargir l’offre en matière d’apprentissage (voir également « une approche novatrice au service de la formation professionnelle » de Christian Fracheboud).
  • Développer au sein du site Gessimo un « PythoArk », lieu d’accueil de start-up dans les domaines de l’énergie.
  • Accueillir au sein de Gessimo et autour de ce « PythoArk » une partie des 15 chairs de l’EPFL qui viendront s’installer en Valais d’ici 2015.
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