Animer le centre-ville, rime avec la qualité des petites commerces. Aujourd’hui, les badauds se déplacent en ville avec des destinations ciblées. Ainsi, un habitant se rendra dans le magasin qu’il souhaite visiter, sans prêter garde aux autres échoppes. Le centre-ville n’est pas encore un lieu de vie. Il doit le devenir.
Le dynamisme du centre-ville doit dépendre des commerces et commerçants qui s’y trouvent. Ils doivent attirer leurs clients, les « draguer », leur proposer des offres alléchantes et les inciter à revenir. Ils sont moteurs dans l’ambiance générale et peuvent amener une dynamique générale positive. Aujourd’hui, la dynamique générale est négative et le rôle de la commune n’est pas clair.
Cependant, elle a un rôle plus qu’important à donner: elle est garante de l’urbanisme et des différents règlements de constructions pour les zones commerciales et d’artisanat, sans compter qu’elle est propriétaire de nombreuses vitrines. La municipalité et les élus ont donc tout les cartes en main pour inverser cette tendance.
Mesures concrètes :
- Revoir les baux à loyer avec les sociétés de services qui louent actuellement leurs locaux et leurs vitrine à la commune. Celles-ci doivent être consacrée à de l’artisanat, quitte à diminuer les locations.
- Utiliser le fond de soutien aux commerces existant pour stimuler l’implantation de petits commerces, qui devra être alimenté par ces mêmes commerces une fois que leur activité sera pérenne.
- Revoir le règlement des constructions et consacrer toutes les vitrines du centre-ville à l’artisanat et non aux services.
- Revoir l’urbanisme selon « Ma vision pour Monthey 1« .
